Création de "L'atelier"
le 21 septembre 1963, l’asbl « L’Atelier » a été créée et en octobre s’ouvre un atelier protégé pour jeunes hommes avec une déficience mentale.
le 21 septembre 1963, l’asbl « L’Atelier » a été créée et en octobre s’ouvre un atelier protégé pour jeunes hommes avec une déficience mentale.
Les subsides octroyés par le Fonds National de Reclassement Social des Handicapés (F.N.R.S.H.), en décembre 64, contribuent fortement au développement de l'asbl. Des locaux sont mis gratuitement à la disposition de celle-ci par la ville et la Province de Namur.
Deux ans plus tard, un second atelier, n’accueillant que des femmes, s’implante à Bouge.
En juin 1975, l'atelier protégé « l'Atelier » traverse une période néfaste. Pour survivre, il doit licencier 45 ouvriers et ouvrières. Ce licenciement collectif eut un effet désastreux pour les parents. Lorsqu'on leur a signalé que « L'Atelier » ne pouvait plus rémunérer leurs enfants, ils ont répondu que le principal n'était pas de les payer, mais bien de les occuper.
Au mois d'août, le Moniteur Belge publiait les arrêtés d'application de l'arrêté de 1973 qui créait les centres de jour. Ces arrêtés d'application se bornaient à définir les normes architecturales et de personnel.
Le 1er octobre 1975, le centre de jour ouvre ses portes à Namur. Il accueille 45 personnes. Ne disposant d'aucunes directives d'ordre didactique, il fallait improviser. Le centre tâtonne, s'oriente vers des activités occupationnelles : travaux artisanaux, sports, natation, balades... et lentement se structure. Il apparaît que les activités ne sont que très peu de finalités en soi, mais sont le support de valeurs plus fondamentales : entrer en relation avec autrui, développer l'autonomie, se sentir mieux dans son corps… Des erreurs furent commises : les souhaits des personnes n’étaient pas suffisamment pris en compte. L'activité était imposée plutôt que proposée. Cependant, la philosophie du centre et son approche de la personne handicapée n'ont jamais cessé d'être remises en question.
Le 2 janvier 1984, « L'Atelier » et le centre de jour quittent l'avenue Reine Astrid à Namur pour s'installer dans les anciens bâtiments de Becco, toujours sur Namur. Le centre de jour est agréé pour 62 personnes.
En 1987, Monsieur Papa, Président, entame des démarches en vue de la construction d'un nouveau bâtiment.
Le 9 septembre 1996, le centre de jour occupe ses propres locaux en bord de
Meuse, derrière l'atelier protégé.
Les objectifs de l'atelier protégé (appelé actuellement ETA - Entreprise de
Travail Adapté) et du centre de jour
(appelé actuellement SAJA - Service d'Accueil de Jour pour handicapés
Adultes) s'avèrent différents,
il est nécessaire de scinder les deux établissements et de doter le centre
de jour de la couverture juridique d'une asbl
(Association Sans But Lucratif).
Le 17 décembre 1996 le Centre de jour, devenu ainsi indépendant de son asbl mère prend le nom de Asbl Centre de jour « Les Ateliers »
En 2005, un appel pressant des familles vieillissantes est lancé à l’asbl afin de mettre en place un hébergement complémentaire au SAJA.
En novembre 2008, l’asbl acquiert l’ancien couvent des pères de Scheut, rue du plateau 11 à Jambes afin d’y implanter les deux structures (centre de jour et centre résidentiel). Durant l’année 2009, les travaux sont effectués afin de rencontrer les normes exigées pour l’accueil des personnes handicapées.
Fin décembre 2009, le centre de jour est transféré rue du plateau et y prend ses
activités le 1er janvier 2010.
L’Assemblée Générale décide de changer la dénomination de l’asbl et choisit le
nom de Carpe Diem asbl,
regroupant les deux services, SAJA et SRNA et reflétant la nouvelle philosophie
vers laquelle nous voulons tendre.
Au 1er mars 2010, le SRNA est ouvert et accueille les premiers résidents du lundi 16h au vendredi 8h30.
Au 1er septembre 2011, le SRNA étend son activité sur l’ensemble de la semaine. Il est donc ouvert en complément du SAJA 24h/24.
En 2020, le SRNA étend son offre de service en ouvrant 8 studios de mise en autonomie.